Véronique Olmi, Bakhita,
Albin Michel,
Paris, 2017.
On
l'appelle Bakhita "la chanceuse" pour deux raisons : la première
c'est qu'il est normal de rebaptiser une esclave (sans doute pour que ceux qui
les recherchent aient des difficultés à les retrouver) mais aussi parce que le
choc de son enlèvement a provoqué l'amnésie de son nom et de celui de ses
proches.
L'histoire se déroule de 1869 à 1947 d'abord en Afrique au
Soudan puis en Italie. On suit Bakhita, on partage horrifié sa vie d'esclave durant laquelle elle
subit torture et humiliation mais on vit aussi intensément les coups du
destin qui la mèneront à la découverte de Dieu. Souvent elle se taira ou obéira mais lorsqu'elle dira "non" son
parcours déviera totalement de ce qu'il aurait dû être.
Ce livre nous plonge dans une période sombre de l'histoire et nous fait découvrir
un personnage étonnant d'une incroyable perspicacité, d'une résistance
exceptionnelle et qui saura prendre son destin en main.
Article réalisé par Agnès C.
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